Sentiments

Culpabilité

Culpabilité

Comment se sent-on coupable?

La question de la culpabilité m’intéresse à plusieurs titres:

  1. Ce sentiment qualifié communément de négatif parce qu’associé à une certain mal-être, est aussi connoté indésirable socialement, associé à un jugement extérieur. Il le devient d’autant plus que le mot “bienveillance” est invoqué à tout bout de champ dans les entreprises, comme un prérequis à toute forme de communication. “Nous souhaitons poser un cadre bienveillant pour la réunion”, comme si le comportement naturel en dehors ne l’était pas, et instillant une certaine culpabilité sur nos mauvais comportements passés. La nouvelle norme comportementale est donc que nous devons être bienveillants tout le temps, entendu le plus souvent par le fait de ne pas porter de jugement sur les personnes, ni sur nous même. Ce comportement idéal interdit du même coup tout sentiment de culpabilité, et lorsqu’on se surprend à émettre un jugement par réflexe ou habitude, nous n’avons plus qu’à nous sentir couplable. Paradoxe n°1.

Comment ne pas entrer dans une escalade à l’intélorance juste afin de ne pas se sentir coupable d’être soi ?

Le syndrôme de l'imposteur

Le syndrôme de l'imposteur

Une perspective dans le langage du don

Cet article a été écrit et publié spontanément, pour partager une idée et réflexion en cours, incomplète et imparfaite, livrée sans souci de délit d’imposture…

Le syndrôme de l’imposteur traduit bien souvent un type de souffrance au travail, exprimée par exemple par le sentiment récurrent et durable de ne pas être à la hauteur des attentes d’un poste ou d’un rôle dans une organisation quelconque. Ce sentiment peut naître d’une peur naturelle à évoluer dans un nouveau contexte incertain, d’une retenue à dévoiler aux autres ses compétences/expériences auto-jugées pas suffisament pertinentes, du relevé des écarts entre ce qui est écrit (un CV, des attendus de fiche de porte) et ce que l’on sait vraiment faire… Cela peut occasionner une dissonance, un mensonge intérieur, ou par omission, en espérant que la situation évolue dans le bon sens, un moindre mal. Mais ensuite, ce mal peut devenir chronique. Ne sachant pas comment s’en défaire, la personne peut entrer dans le cercle vicieux du syndrôme de l’imposteur, empreint de déni et de souffrance refoulée plus ou moins perçue par les autres.