Comment se sent-on coupable? La question de la culpabilité m’intéresse à plusieurs titres:
Ce sentiment qualifié communément de négatif parce qu’associé à une certain mal-être, est aussi connoté indésirable socialement, associé à un jugement extérieur. Il le devient d’autant plus que le mot “bienveillance” est invoqué à tout bout de champ dans les entreprises, comme un prérequis à toute forme de communication. “Nous souhaitons poser un cadre bienveillant pour la réunion”, comme si le comportement naturel en dehors ne l’était pas, et instillant une certaine culpabilité sur nos mauvais comportements passés.
Cet article a été écrit et publié spontanément, pour partager une idée et réflexion en cours, incomplète et imparfaite, livrée sans souci de délit d’imposture…
Le syndrôme de l’imposteur traduit bien souvent un type de souffrance au travail, exprimée par exemple par le sentiment récurrent et durable de ne pas être à la hauteur des attentes d’un poste ou d’un rôle dans une organisation quelconque. Ce sentiment peut naître d’une peur naturelle à évoluer dans un nouveau contexte incertain, d’une retenue à dévoiler aux autres ses compétences/expériences auto-jugées pas suffisament pertinentes, du relevé des écarts entre ce qui est écrit (un CV, des attendus de fiche de porte) et ce que l’on sait vraiment faire… Cela peut occasionner une dissonance, un mensonge intérieur, ou par omission, en espérant que la situation évolue dans le bon sens, un moindre mal.