Coaching

Simplicité

La simplicité est une valeur d’eXtreme Programming affichée comme suit:

Nous ferons ce qui est nécessaire et demandé, mais pas plus. Cela maximisera la valeur créée pour l’investissement réalisé à ce jour. Nous prendrons de petites mesures simples pour atteindre notre objectif et atténuerons les échecs au fur et à mesure qu’ils se produisent. Nous allons créer quelque chose dont nous sommes fiers et le maintenir à long terme à des coûts raisonnables.

A propos d'agilité

A propos d'agilité

L’agilité est devenu un “mot valise”, dans lequel chacun peut y insérer un certain nombre d’affaires plus ou moins bien rangées. Pour ce blog, j’ai décidé d’en faire une section parmi d’autres, qui pourrait laisser penser qu’il y a des choses qui se rapportent à l’agilité et d’autres non. Mais c’est un peu plus complexe, et par étymologie, je vois l’agilité comme un liant, un trait d’union entre toute chose.

Valeurs

Des valeurs rassemblées des différentes méthodes / cadres agiles, Scrum, d’eXtreme Programming que les agilistes essaient de marier et d’appliquer au mieux selon le contexte.

Efficacité

Efficacité

Dans son “Traité de l’efficacité”, François Jullien met en évidence 2 paradigmes qui tendent à l’efficacité par des voies bien différentes:

  • le paradigme dominant les cultures occidentales depuis la philosophie grecque antique orienté dans l’ordre de l’objectif, de l’action, puis de l’occasion. Dans ce paradigme ce qui contrarie la réalisation de l’objectif, de l’avancée vers un idéal à atteindre est une incertitude que l’on redoute et que l’on tend à contrôler.

Métaphores

Métaphores

La métaphore constitue un moyen poétique d’appréhender quelque chose ou certains aspects d’une situation ou d’un objet de réflexion au sens large, en l’assimilant à autre chose de plus familier.

Poétique parce qu’il donne à imaginer, à penser décalé, en liant des concepts a priori complètement différents pour faire ressentir et s’exprimer des émotions, avec un détachement sans risque, en faisant “comme si…”

Utilisée pour résoudre un problème, une difficulté, elle permet de ramener une situation complexe à une représentation plus simple, plus satisfaisante, qui offre des réponses à certaines questions. En fin de compte, en ouvrant le champ de vision, elle ouvre aussi le champ des possibilités d’action.

Culpabilité

Culpabilité

Comment se sent-on coupable?

La question de la culpabilité m’intéresse à plusieurs titres:

  1. Ce sentiment qualifié communément de négatif parce qu’associé à une certain mal-être, est aussi connoté indésirable socialement, associé à un jugement extérieur. Il le devient d’autant plus que le mot “bienveillance” est invoqué à tout bout de champ dans les entreprises, comme un prérequis à toute forme de communication. “Nous souhaitons poser un cadre bienveillant pour la réunion”, comme si le comportement naturel en dehors ne l’était pas, et instillant une certaine culpabilité sur nos mauvais comportements passés. La nouvelle norme comportementale est donc que nous devons être bienveillants tout le temps, entendu le plus souvent par le fait de ne pas porter de jugement sur les personnes, ni sur nous même. Ce comportement idéal interdit du même coup tout sentiment de culpabilité, et lorsqu’on se surprend à émettre un jugement par réflexe ou habitude, nous n’avons plus qu’à nous sentir couplable. Paradoxe n°1.

Comment ne pas entrer dans une escalade à l’intélorance juste afin de ne pas se sentir coupable d’être soi ?

Du don dans l'apprentissage d'équipe

Du don dans l'apprentissage d'équipe

Dans la suite des réflexions sur les relations de don à l’intérieur de l’équipe, voici quelques idées de mise en oeuvre pratique en tant que Scrum Master

1. Rétrospective basée sur l’observation des dons

Comme nous avons trouvé une certaine cohérence d’appliquer la grille de Bales au manifeste agile, il y a matière à en faire un atelier, un outil collaboratif pour l’équipe.

Un principe serait d’inviter à repérer le niveau d’alignement entre les valeurs agiles (et agile radicales) et les comportements observables afin de relever les points forts, les dissonances, et s’interroger sur leurs raisons plus profondes qui nous privent peut-être d’un meilleur alignement et/ou d’une performance accrue.

Du don dans la communication

Du don dans la communication

Les interactions au prisme du modèle de Bales

Avec l’équipe radicale, nous avons montré dans notre livret de l’avent sur le don, que les relations de don étaient présentes un peu partout dans une équipe agile, et en particulier dans la communication quotidienne d’informations utiles aux uns aux autres pour avancer.

Pour créer ou renforcer une dynamique de communication vertueuse, il convient de commencer par apprendre à l’observer. C’est bien ce qui a occupé bon nombre de sociologues et préoccupe même encore des anthropologues dans leur étude de la communication.

DevOps Skills

DevOps Skills

La mode est au DevOps. A regarder les profils recherchés par les entreprises, le terme devops apparaît souvent comme une compétence à part entière “Cherche ingénieur devops”, au même titre que “développeur full stack”.

Si ce dernier relève plus de la compétence verticale, le devops est plutôt par sa définition même, une compétence horizontale du point de vue du découpage classique et séquentiel des activités de développement logiciel.

Ce qui peut interroger c’est le fait de demander toujours plus de compétences sur un CV, alors qu’il suffirait de rassembler des personnes dans une équipe et de leur donner l’autorité et les moyens d’apprendre ensemble pour que l’équipe se développe verticalement et horizontalement pour répondre au promesses de performance du devops. Mais peut être pense-t-on gagner du temps donc de l’argent à recruter des vedettes.

Le syndrôme de l'imposteur

Le syndrôme de l'imposteur

Une perspective dans le langage du don

Cet article a été écrit et publié spontanément, pour partager une idée et réflexion en cours, incomplète et imparfaite, livrée sans souci de délit d’imposture…

Le syndrôme de l’imposteur traduit bien souvent un type de souffrance au travail, exprimée par exemple par le sentiment récurrent et durable de ne pas être à la hauteur des attentes d’un poste ou d’un rôle dans une organisation quelconque. Ce sentiment peut naître d’une peur naturelle à évoluer dans un nouveau contexte incertain, d’une retenue à dévoiler aux autres ses compétences/expériences auto-jugées pas suffisament pertinentes, du relevé des écarts entre ce qui est écrit (un CV, des attendus de fiche de porte) et ce que l’on sait vraiment faire… Cela peut occasionner une dissonance, un mensonge intérieur, ou par omission, en espérant que la situation évolue dans le bon sens, un moindre mal. Mais ensuite, ce mal peut devenir chronique. Ne sachant pas comment s’en défaire, la personne peut entrer dans le cercle vicieux du syndrôme de l’imposteur, empreint de déni et de souffrance refoulée plus ou moins perçue par les autres.