Coaching

Cette section regroupe quelques réflexions personnelles sur le coaching. Pour préciser la perspective avec laquelle j’aborde le coaching dans ce blog, vous pouvez éventuellement commencer par un à propos de coaching

Approche appréciative

Approche appréciative

Parler d’approche appréciative en respectant l’esprit serait la moindre des choses. Je vais tenter de m’y employer dans cet article en acceptant une part d’interprétation subjective des sources de mon expérience.

Dans la forme et dans le fond, l’approche se veut résolument positive, et il convient donc d’employer une formulation positive.

Il s’agit ainsi d’éviter la comparaison caricaturale avec d’autres approches que vous auriez pu mettre en oeuvre avec des résultats variables selon votre propre perception. Au lieu de cela, le principe fondamental est de reconnaître dans toutes ces expériences passées les bénéfices, les apports en terme de connaissances, de compétences, de capacités, de relations, etc…

Polarités dans le changement

Polarités dans le changement

Une réflexion sur une métaphore (potentiellement) aidante sur le changement.

Je me suis imaginé que le changement était comme un déplacement entre un point de départ et un point cible. Ce déplacement suit une courbe parce que le sujet ou l’objet en déplacement est soumis à diverses forces.

Si la trajectoire mathématiquement idéale est la droite, dans la réalité, c’est plus complexe. Le point cible n’est pas clairement défini, et l’on n’atteind jamais sa cible en une fois. Il s’agit de se donner des points intermédiaires, d’interpoler.

Efficacité

Efficacité

Dans son “Traité de l’efficacité”, François Jullien met en évidence 2 paradigmes qui tendent à l’efficacité par des voies bien différentes:

  • le paradigme dominant les cultures occidentales depuis la philosophie grecque antique orienté dans l’ordre de l’objectif, de l’action, puis de l’occasion. Dans ce paradigme ce qui contrarie la réalisation de l’objectif, de l’avancée vers un idéal à atteindre est une incertitude que l’on redoute et que l’on tend à contrôler.

Métaphores

Métaphores

La métaphore constitue un moyen poétique d’appréhender quelque chose ou certains aspects d’une situation ou d’un objet de réflexion au sens large, en l’assimilant à autre chose de plus familier.

Poétique parce qu’il donne à imaginer, à penser décalé, en liant des concepts a priori complètement différents pour faire ressentir et s’exprimer des émotions, avec un détachement sans risque, en faisant “comme si…”

Utilisée pour résoudre un problème, une difficulté, elle permet de ramener une situation complexe à une représentation plus simple, plus satisfaisante, qui offre des réponses à certaines questions. En fin de compte, en ouvrant le champ de vision, elle ouvre aussi le champ des possibilités d’action.

Culpabilité

Culpabilité

Comment se sent-on coupable?

La question de la culpabilité m’intéresse à plusieurs titres:

  1. Ce sentiment qualifié communément de négatif parce qu’associé à une certain mal-être, est aussi connoté indésirable socialement, associé à un jugement extérieur. Il le devient d’autant plus que le mot “bienveillance” est invoqué à tout bout de champ dans les entreprises, comme un prérequis à toute forme de communication. “Nous souhaitons poser un cadre bienveillant pour la réunion”, comme si le comportement naturel en dehors ne l’était pas, et instillant une certaine culpabilité sur nos mauvais comportements passés. La nouvelle norme comportementale est donc que nous devons être bienveillants tout le temps, entendu le plus souvent par le fait de ne pas porter de jugement sur les personnes, ni sur nous même. Ce comportement idéal interdit du même coup tout sentiment de culpabilité, et lorsqu’on se surprend à émettre un jugement par réflexe ou habitude, nous n’avons plus qu’à nous sentir couplable. Paradoxe n°1.

Comment ne pas entrer dans une escalade à l’intélorance juste afin de ne pas se sentir coupable d’être soi ?

Le syndrôme de l'imposteur

Le syndrôme de l'imposteur

Une perspective dans le langage du don

Cet article a été écrit et publié spontanément, pour partager une idée et réflexion en cours, incomplète et imparfaite, livrée sans souci de délit d’imposture…

Le syndrôme de l’imposteur traduit bien souvent un type de souffrance au travail, exprimée par exemple par le sentiment récurrent et durable de ne pas être à la hauteur des attentes d’un poste ou d’un rôle dans une organisation quelconque. Ce sentiment peut naître d’une peur naturelle à évoluer dans un nouveau contexte incertain, d’une retenue à dévoiler aux autres ses compétences/expériences auto-jugées pas suffisament pertinentes, du relevé des écarts entre ce qui est écrit (un CV, des attendus de fiche de porte) et ce que l’on sait vraiment faire… Cela peut occasionner une dissonance, un mensonge intérieur, ou par omission, en espérant que la situation évolue dans le bon sens, un moindre mal. Mais ensuite, ce mal peut devenir chronique. Ne sachant pas comment s’en défaire, la personne peut entrer dans le cercle vicieux du syndrôme de l’imposteur, empreint de déni et de souffrance refoulée plus ou moins perçue par les autres.

Approche Orientée Solution

Approche Orientée Solution

Pour résoudre un problème, nous mettons en oeuvre des stratégies pas toujours conscientes et bien sûr pas équivalentes ni du point de vue de leurs résultats attendus, ni des moyens à mettre oeuvre pour les obtenir.

Le réflexe le plus communément admis est de se focaliser sur la situation problématique en cherchant à la décomposer pour trouver une solution simple à chaque problème simple. Il s’agit de l’approche analytique ou cartésienne. Cette approche fondée sur l’observation factuelle, la logique et l’expérimentation, fonde à la fois les sciences et les technologies. Elle maintient certaines questions ouvertes en ce qui concerne l’inconnu, l’incertitude, et tout ce qui n’est pas vérifiable. Toute information qui ne peut être démentie par des faits d’une expérience est considérée comme vraie.

Zone de contrôle

Zone de contrôle

Une représentation utile de ce que l'on peut faire pour soi et pour les autres

Votre petite voix intérieure vous alerte: “Nous traversons actuellement une zone de turbulences.” Selon la situation, elle pourrait ajouter “Retournez à votre siège et attachez votre ceinture jusqu’à ce que les voyants repassent au vert”.

Concepts associés

  • Locus de contrôle
  • Lâcher prise
  • Cercles d’influence
  • La métaphore de la plaque de cuisson d’Alexis Monville
Arbres

Arbres

L’arbre est depuis longtemps source d’inspiration au développement humain.

Tout le monde connait la fable de La Fontaine, “Le chêne et le roseau”. Je me souviens avoir eu plaisir à la réciter en école primaire. Du moins une fois terminé, rassuré de voir ses efforts reconnus, à la façon d’un roseau qui plie mais ne rompt pas face aux regards moqueurs…

Comme quoi se représenter inconsciemment son propre développement au travers de l’observation d’autres êtres, même si différents soient-ils, peut être très aidant pour un enfant. Derrière l’adulte, reste l’enfant.

Biais cognitifs

Biais cognitifs

Les biais cognitifs sont des erreurs de jugement conduisant à une façon de se comporter de manière inconsciente et automatique qui peut aller à l’encontre d’un choix rationnel si on pouvait y réfléchir avec un peu de recul, un peu de temps.

Ces erreurs peuvent être dus à des croyances, de la méconnaissance, des habitudes culturelles, ou à des facteurs circonstanciels ou même biologiques.

Freins au changement

L’influence des biais est permanente. Il s’agit d’un mécanisme naturel qui participe à la simplification nécessaire de la réalité pour nous permettre d’économiser de l’énergie.